La sixième et dernière saison de The Handmaid’s Tale arrive à l’écran le 8 avril prochain sur Hulu. Pour célébrer la fin imminente de cette série culte, les acteurs et créateurs se sont réunis lors du PaleyFest LA au Dolby Theatre, livrant anecdotes, souvenirs bouleversants et réflexions profondes.
Un événement marquant pour une œuvre hors norme
Lors de cette soirée spéciale, les actrices Elisabeth Moss, Yvonne Strahovski et Samira Wiley ont retrouvé plusieurs membres du casting et de l’équipe créative, dont les producteurs exécutifs Eric Tuchman, Yahlin Chang, Bruce Miller et Warren Littlefield. Projections d’extraits et échanges intimes ont ponctué la soirée, rappelant combien la série a marqué les esprits depuis 2017. Le créateur Bruce Miller a insisté sur le fait que la série avait toujours suivi sa propre vision artistique, du pilot à sa conclusion future.
Warren Littlefield a expliqué que l’objectif initial n’était pas de créer un phénomène politique ou culturel, mais une série puissante et sincère. Cependant, l’élection du 45e président des États-Unis a précipité The Handmaid’s Tale au rang de symbole de résistance, résonnant particulièrement auprès de ceux luttant pour les droits humains.
Une soirée riche en émotions pour les acteurs
Durant l’événement, les acteurs ont vécu une véritable montagne russe émotionnelle. Des extraits marquants de toutes les saisons ont été projetés, déclenchant chez eux rire et larmes. Yvonne Strahovski a qualifié une scène qu’elle partage avec Elisabeth Moss dans la première saison de “totalement inregardable”, tant elle était chargée d’émotion. De son côté, Samira Wiley, les larmes aux yeux, a plaisanté : “Cette série est difficile.”
L’acteur Bradley Whitford a salué l’interprétation magistrale d’Elisabeth Moss, affirmant qu’elle jouait selon lui dans une version télévisée de Sophie’s Choice, tant ses choix et dilemmes étaient déchirants. Cette intensité artistique reflète l’engagement de l’équipe à proposer une œuvre dramatiquement authentique.
Une dernière saison porteuse d’espoir
Le co-showrunner Yahlin Chang a déclaré que cette sixième saison avait été conçue comme une véritable lettre d’amour au public. Après cinq saisons souvent sombres et pesantes, il était important de terminer sur des notes de victoire, d’élan et surtout d’espérance. Le but était de récompenser l’attachement des spectateurs avec une conclusion à la fois puissante et émouvante.
Chaque personnage fictif, chaque évolutions narrative a été pensée pour inspirer courage et détermination face à l’adversité. Cette finalité artistique reflète l’impact réel qu’a eu The Handmaid’s Tale sur une génération entière de téléspectateurs.
Un reflet poignant du climat politique américain
Selon Bradley Whitford, la série est inséparable du contexte politique dans lequel elle a vu le jour. Le tournage de la première saison a commencé en 2016, en pleine tourmente électorale. Depuis, des événements qu’on aurait jadis jugés “impensables” ont marqué les États-Unis, donnant à la série une portée presque prophétique. Whitford a rappelé que dans un tel climat, le désespoir est un luxe que les générations futures ne peuvent pas se permettre.
Il a insisté sur la nécessité de combattre encore le racisme, la misogynie ou l’hypocrisie religieuse, autant de thématiques centrales dans la série comme dans la société actuelle. Pour lui, le message porté par The Handmaid’s Tale est encore plus vital aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été.
Un héritage féministe et combatif
Warren Littlefield a expliqué que l’un des enseignements les plus puissants de la série est l’idée que des femmes ordinaires, face à une oppression systémique, peuvent accomplir des actes extraordinaires. Il a tenu à rappeler que les personnages féminins ne sont pas des super-héroïnes traditionnelles : ce sont des mères, des épouses, des survivantes. Et leur combat montre à quel point la persévérance peut devenir politique.
Selon lui, la série appelle à ne jamais fuir, même lorsque le monde devient terriblement douloureux. “La guerre n’est pas finie”, a-t-il déclaré. “Le combat continue, et c’est précisément ce qui nous donne de l’espoir. C’est l’héritage que nous voulons laisser.”
Article rédigé et mis en ligne par Sarah le
Rédactrice WEB pour offside.fr
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