Booba accuse Franglish de triche dans la vente de ses CD
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Avec son double album Aura x G-Wave, Franglish fait sensation dans les bacs. Mais après des premiers chiffres dominés par les ventes physiques, Booba s’est permis de semer le doute. Selon lui, les résultats seraient peut-être le fruit d’une stratégie peu transparente – voire carrément d’un arrangement entre l’artiste et son équipe.

Un retour ambitieux pour Franglish

Pour marquer son retour, Franglish a vu grand avec Aura x G-Wave, son nouveau projet bâti sous la forme d’un double album. Avec 17 morceaux de chaque côté, le disque brille par sa richesse musicale et par la diversité des styles abordés. Franglish a aussi su bien s’entourer : Dinos, Kalash, Zed, ou encore Gradur apparaissent à ses côtés, chacun venant apporter sa propre couleur à l’ensemble.

Le 6 avril, il s’est confié dans l’émission CKO animée par Baloo et Chris, y exposant ses ressources créatives et son évolution artistique. L’occasion pour l’artiste de revenir sur ses choix, sa vision du game, et l’envie de proposer un projet cohérent, ambitieux, qui parle autant aux fans de R&B qu’aux amateurs de rap plus pur.

Son objectif était clair : livrer un projet solide, éclectique, capable de refléter toute l’étendue de son identité musicale, tout en consolidant sa place dans le paysage urbain français.

Des ventes physiques qui interpellent

Trois jours après la sortie du projet, les premiers chiffres ont été dévoilés. En cumulé, environ 7000 copies ont été vendues – une performance honorable compte tenu des tendances actuelles de l’industrie. Pourtant, un détail n’a pas échappé aux observateurs : plus de 6000 ventes provenaient du format physique, une anomalie à l’ère du streaming.

Ce phénomène a rapidement éveillé des soupçons. Dans un marché où les ventes physiques diminuent année après année, enregistrer une telle performance peut paraître à contre-courant. Beaucoup se sont demandé si cela reflétait un véritable engouement des fans ou des manœuvres stratégiques en coulisses. La différence entre les streams et les ventes CD est telle qu’elle a suffi à alimenter la polémique.

Ainsi, ce qui aurait dû être une belle réussite pour Franglish s’est transformé en terrain glissant, alimentant les discussions sur la crédibilité des chiffres dans le rap.

Aura x G-Wave, Franglish

Booba relance les hostilités avec une pique bien placée

Lorsque les chiffres sont devenus publics, il n’a pas fallu longtemps pour que Booba monte au créneau. Fidèle à son ton tranchant, le rappeur de Boulogne a réagi à un post ironique d’un internaute sur X (ancien Twitter) demandant comment Franglish pouvait vendre plus de 6000 CD en trois jours. Sa réponse, lapidaire mais lourde de sens : « Son équipe qui a acheté les CD. »

Avec cette phrase, Booba insinue que les ventes seraient peut-être artificielles, gonflées par le biais d’achats internes. Une situation qu’il n’accuse pas frontalement, mais qu’il laisse imaginer. Ce genre de sous-entendus est courant dans sa stratégie de communication : il lance une pique, puis laisse ses fans et les médias faire le reste.

Ainsi, une fois de plus, Booba prend la posture du garde-fou du rap, soucieux de dénoncer ce qu’il voit comme des pratiques douteuses. Franglish, de son côté, n’a pas encore répondu, préférant miser sur la discrétion plutôt que de nourrir la polémique.

Les chiffres au cœur de la crédibilité dans le rap

Dans le monde du rap français, les chiffres de ventes sont bien plus qu’un indicateur commercial. Ils sont souvent perçus comme un symbole de légitimité, de domination, voire de respectabilité artistique. Ainsi, susciter le doute sur des résultats alimente directement le débat sur la vérité des carrières et la valeur des projets.

Booba n’est d’ailleurs pas le seul à avoir déjà remis en cause des chiffres. Ce phénomène est plus général, reflet d’un milieu ultra compétitif où chaque sortie est épiée, analysée, et parfois contestée. Le moindre écart devient le prétexte à une remise en question – surtout lorsque les scores s’éloignent des normes du marché actuel.

Dans ce contexte, les remarques du Duc de Boulogne résonnent comme une façon de défendre une certaine authenticité, tout en continuant à entretenir sa place de juge autoproclamé du game. Reste à savoir si Franglish choisira de répondre ou s’il se contentera de laisser parler sa musique.

Sarah de offside.fr
Article rédigé et mis en ligne par Sarah le
Rédactrice WEB pour offside.fr
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