Depuis plusieurs mois, les fans de Ninho s’interrogent sur la suite de sa carrière. Lors d’une récente interview, le rappeur a adopté une posture ambiguë en affirmant qu’il ne reviendrait que s’il en avait envie. Par ailleurs, il a tenu à clarifier une vidéo trompeuse annonçant un faux concert au Gabon.
Le 77 est toujours bien représenté dans le rap, et Ninho ne l’a pas oublié. Le rappeur a participé à la compilation 77 Degrés, sortie en février sous la houlette du label SMB Records. Un projet ambitieux regroupant vingt artistes de Seine-et-Marne, parmi lesquels RK, UZI, ISK et Timal. Adamss, producteur du projet, a expliqué la genèse de cette compilation : « En discutant, on s’est rendu compte que le 77 regorgeait de talents. Créer cet opus était une évidence, mais cela nous a pris trois ans. »
Malgré sa présence sur 91 All Stars, Ninho n’a jamais renié ses racines. C’est donc naturellement qu’il a posé sur les morceaux Camp Nou et En Despi. Mais au-delà de ce projet, son futur dans le rap reste incertain. Lors de la sortie d’un clip, l’artiste a précisé : « Si j’ai envie de revenir, je reviens. Si j’ai pas envie de revenir, je reviens pas. » Une déclaration qui laisse planer le doute sur ses intentions.
Une vidéo virale a récemment circulé, annonçant un concert de Ninho et Niska au Gabon. Problème : l’annonce était totalement fallacieuse. L’artiste a démenti cette information et a révélé qu’il s’agissait d’une vidéo générée par intelligence artificielle.
Sur ses réseaux sociaux, il a publié un message sans appel : « Aucun concert de Ninho et Niska n’est prévu au Gabon prochainement. Cette vidéo utilise mon image et ma voix sans mon autorisation. Je me réserve d’agir contre ses auteurs, mais en attendant, ne vous laissez pas duper. » Ce message met en lumière les dangers des deepfakes, de plus en plus présents dans l’industrie musicale.
Alors que les fausses annonces se multiplient sur Internet, cet épisode rappelle à quel point les artistes doivent rester vigilants face à l’exploitation non autorisée de leur image. Pour Ninho, cette affaire est une piqûre de rappel sur les dérives possibles du numérique.