Le rappeur MHD a été condamné en appel à 12 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Loïc K. en 2018. Malgré ses dénégations, la justice a confirmé son implication dans cette affaire de règlement de comptes entre bandes rivales. Ce verdict marque un tournant brutal dans la carrière du pionnier de l’afro-trap.
La justice confirme la culpabilité du rappeur
L’affaire remonte à juillet 2018, lorsqu’un jeune homme de 23 ans est violemment agressé à Paris. Passé à tabac et poignardé, il succombe à ses blessures, un crime attribué à un conflit entre bandes rivales. Rapidement, les enquêteurs identifient un véhicule sur place, appartenant à MHD, ainsi que plusieurs témoignages désignant le rappeur parmi les agresseurs.
Malgré ces éléments, Mohamed Sylla, de son vrai nom, a toujours nié toute implication directe dans le meurtre. Condamné une première fois en septembre 2023, il avait fait appel et obtenu une remise en liberté conditionnelle début 2024. Mais son espoir d’un acquittement a volé en éclats : le 28 février 2025, la cour d’assises de Créteil a confirmé sa peine de 12 ans de réclusion.
Un destin brisé pour le pionnier de l’afro-trap
Avant cette affaire, MHD incarnait un véritable phénomène musical. Avec des morceaux comme La Puissance ou Afro Trap Part. 3 (Champions League), il avait révolutionné le paysage du rap français en popularisant un style unique mêlant musique africaine et trap.
Son succès fulgurant lui avait ouvert des portes bien au-delà de la scène rap, mais cette affaire a brutalement stoppé son ascension. Depuis son arrestation, son absence a laissé un vide dans l’industrie musicale, et son retour semblait encore envisageable après sa libération provisoire en 2024. Désormais, cette condamnation en appel scelle son sort judiciaire et enterre définitivement ses ambitions artistiques.
Cette tragédie rappelle une fois de plus l’impact destructeur des rivalités de rue sur la jeunesse et la scène urbaine.
Article rédigé et mis en ligne par Sarah le
Rédactrice WEB pour offside.fr
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