En pleine promotion de son nouveau projet J’ai menti, sorti vendredi dernier, Damso s’est prêté au jeu des confidences avec GQ France. Le rappeur belge est revenu sur les morceaux qui ont marqué sa carrière, notamment le tube Macarena, dont il a raconté l’histoire et la conception. Un témoignage sincère qui révèle une nouvelle facette de l’artiste.
Damso avait annoncé que BEYAH, prévu pour 2025, serait son dernier album. Pourtant, il continue de surprendre son public avec des projets inattendus comme J’ai menti. Alors qu’il évoquait souvent sa retraite, le rappeur semble encore porté par l’envie de créer, un plaisir partagé avec ses fans qui le suivent fidèlement.
Lors de son passage chez GQ France, Damso a revisité ses morceaux phares. Parmi eux, le titre Macarena, véritable succès de sa discographie, dont la conception reflète un moment spontané et inspiré.
Damso a partagé les détails derrière la naissance de Macarena. Une nuit particulière, deux bières en main, et une idée lumineuse :
« Je crois qu’il était une heure du matin. J’étais à Flagey, j’avais pris deux Gordon 12, ce sont des bières. J’ai écrit autour du parc. Je marchais. À huit heures du matin, j’ai commencé à voir des écoliers qui passaient. Je sentais que j’avais un truc. J’ai appelé Fuentes tout de suite. Il ne répondait pas, j’ai insisté. Je lui ai dit : ce soir je viens, je pense que j’ai un truc. »
Cette anecdote illustre la manière intuitive dont Damso construit ses morceaux, s’inspirant de moments simples mais puissants.
Damso a également évoqué la résonance émotionnelle de ses morceaux auprès de son public. Avec Macarena, il raconte une expérience personnelle qui a su trouver un écho universel :
« Je raconte des choses qui me touchent. Si ça touche d’autres gens, c’est peut-être qu’ils se reconnaissent, pas toujours dans le texte, mais dans l’intention. Il y a un commentaire sous le clip de Macarena qui dit : ‘Cette chanson me rappelle des souvenirs douloureux que je n’ai jamais vécus.’ Voilà. Je raconte cette situation que j’ai réellement vécue. Comme je l’ai vraiment vécue, peut-être que ça se sent, je n’en sais rien. »
L’artiste confirme que son authenticité et sa capacité à transmettre des émotions sont des éléments clés de son succès.
Entre souvenirs et projets futurs, Damso continue d’explorer et d’exprimer ses expériences à travers sa musique. Macarena, comme beaucoup de ses morceaux, est la preuve que le rappeur sait puiser dans sa vie personnelle pour créer des œuvres qui marquent.
Alors que ses fans se préparent à découvrir BEYAH en 2025, J’ai menti offre un aperçu de l’artiste en pleine introspection, prêt à encore surprendre son public. Damso n’a pas encore fini de marquer l’histoire du rap francophone.
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