Booba continue de multiplier les attaques sur les réseaux sociaux. Cette fois, c’est Laurent Bouneau, directeur des programmes de Skyrock, qui est dans son viseur. Le DUC accuse la radio de complaisance envers certaines affaires sensibles, provoquant une réaction musclée de Bouneau. Le clash a pris une tournure virale.
Depuis plusieurs années, Booba et Skyrock entretiennent une relation conflictuelle. Le rappeur du 92 reproche à la station son manque de soutien et d’être un acteur nuisible pour le rap français. Mais ce 4 mars 2025, l’affrontement est monté d’un cran lorsque Booba a publié une vidéo ciblant Laurent Bouneau, accompagnée d’un message très direct : « Les colons du rap français. Tu cautionnes pas quelques punchlines mais tu cautionnes la pédophilie espèce de charlatan!!! ».
Cette attaque frontale a immédiatement fait réagir Laurent Bouneau. Sur X, il a tenté de minimiser les accusations, affirmant que Booba exagère et déforme la réalité. Il rappelle qu’il a toujours eu le même avis sur Jack Lang et défend la radio face aux insinuations de l’artiste.
Loin de calmer le jeu, Booba a redoublé d’intensité. Il a répliqué en interpellant directement Bouneau : « Je t’invite à me le dire en face », avant de l’accuser à nouveau de protection d’individus condamnés. Le rappeur va plus loin en l’invitant à venir à l’U Arena pour en débattre en personne.
Laurent Bouneau ne se laisse pas faire et tente d’éteindre la polémique en expliquant que les accusations de Booba sont de la diffamation, notamment sur Pierre Bellanger, le PDG de Skyrock. Pour lui, il appartient à Bellanger de répondre lui-même à ces attaques.
Booba, quant à lui, persiste et publie des articles de presse prouvant la condamnation de Bellanger pour corruption de mineure. Il tourne en ridicule l’accusation de diffamation en répétant « De la quoi? De la diffamation? » avec des emojis moqueurs.
La tension entre Booba et Skyrock semble loin de s’apaiser. Le DUC, fidèle à son style, ne lâche rien et continue d’utiliser les réseaux sociaux comme principal terrain de guerre.