Booba n’en finit plus d’alimenter les polémiques en ligne. Sur X (anciennement Twitter), le rappeur a multiplié les attaques à l’encontre de figures du rap et des médias : Cyril Hanouna, Gazo, Vald et Kaaris. Une offensive médiatique violente, fidèle au style de l’auteur de Boulbi.
Cyril Hanouna, cible principale des critiques
Booba ouvre le bal en s’en prenant une nouvelle fois à Cyril Hanouna, animateur emblématique mais souvent contesté. Il partage un extrait audio de son passage sur Europe 1 où Hanouna donne son avis sur l’élimination du Real Madrid contre Arsenal, insinuant que l’arrivée de Mbappé aurait déséquilibré l’équipe. Le DUC ne laisse pas passer et l’attaque frontalement en le rendant responsable de la chute de deux chaînes télé, de licenciements massifs (400 personnes), et de la dégradation de sa vie sentimentale.
Dans la foulée, il le qualifie ironiquement de « magicien » ou encore de « mon chéri », en partageant plusieurs articles évoquant les difficultés de C8 et de la société H2O Productions, appartenant à Hanouna. Le message est clair : pour Booba, l’animateur est un naufragé du PAF.
Kaaris accusé de violences conjugales
Le clash se poursuit avec Kaaris, ancien allié de Booba devenu son ennemi juré. Cette fois, l’attaque est particulièrement grave. Booba dévoile un message vocal tendu entre Kaaris et son ex-compagne Linda. Il commente cette séquence en dénonçant les violences conjugales et critique les hommes qui détruisent leur famille « pour une autre femme ».
L’auteur de 0.9 déclare que les hommes d’aujourd’hui sont faibles et instables comparés à ceux d’avant. Il profite de ce contenu intime pour remettre une nouvelle couche de discrédit médiatique sur Kaaris, toujours très exposé mais silencieux face aux provocations.
Gazo pointé du doigt pour son rap jugé mauvais
Booba ne s’arrête pas là. Il attaque ensuite Gazo, figure montante du rap et spécialiste de la drill française. Dans une publication cinglante, il se moque de son rap, le qualifiant de mauvais et sans sens. « Reste sur du nanani mais où est donc or ni car tu rappes mal », ironise-t-il, en suggérant une absence de fond et de technicité.
Pour Booba, la drill ne se résume pas à un flow répétitif ou un rythme trap accrocheur. Il affirme que ce sous-genre doit transmettre des choses, et il reproche à Gazo de livrer des chansons creuses et sans véritable identité artistique.
Vald moqué, accusé de tricher ses ventes et d’être raciste
Enfin, Booba vise Vald, autre poids lourd du rap français. Alors que Vald publie un post dans lequel il se félicite de son album Pandémonium, affirmant qu’il « se réécoute bien », Booba le démonte sans ménagement. Il affirme que Vald n’a aucun vrai hit, qu’il est physiquement vilain, frêle et instable.
Mais il va encore plus loin en accusant Vald et son père de racisme. Une accusation très lourde accompagnée de critiques sur ses chiffres de ventes, que Booba soupçonne d’être « gonflés » via le streaming. En somme, pour le rappeur exilé à Miami, Vald est un imposteur au succès fabriqué et immoral.
Une stratégie d’intimidation bien rodée
En multipliant les attaques publiques, Booba poursuit une stratégie médiatique désormais bien connue. Plutôt que de régler ses comptes en privé, il préfère utiliser les réseaux sociaux pour exposer les torts supposés de ses ennemis. Chaque message est calibré, accompagné de preuves audio ou de liens, rendant ses attaques d’autant plus percutantes.
Ce mode de communication agressif crée un effet boule de neige et place Booba au centre de toutes les attentions. Opposé à une bonne partie de l’écosystème rap et média actuel, le DUC confirme qu’il préfère mille fois être seul que mal accompagné, fustigeant tour à tour animateurs, rappeurs et maisons de disque.
Article rédigé et mis en ligne par Sarah le
Rédactrice WEB pour offside.fr
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